C’est une ville ULTRA :
– ULTRA-speed,
– ULTRA-ULTRA-grande,
– ULTRA-polluée,
– ULTRA-pauvre,
– ULTRA-chère,
– ULTRA-glauque dès qu’on s’en éloigne (comme le motel pourri de New Jersey dans lequel je dors)
– ULTRA-malbouffe,
– ULTRA-américaine,
– ULTRA-fashion,
– ULTRA-pas-de-sourires-aucuns,
– ULTRA-pas-convenable-avec-mon-signe-ascendant-astrologique
Bon, faut dire que j’arrive de deux jours merveilleux dans la famille de Dayna.
Faut aussi dire que je me sent pas très bien avec cette junk-food.
En deux mots, l’histoire non-optimiste de ce trip : Le douanier ‘ricain (de 2m cube) c’est moqué de moi car je ne comprenais pas son accent “patate chaude”. Le conducteur de bus m’insulte car je n’ai pas la monnaie (mais me rend la différence). L’évangéliste qui me montre le chemin pour trouver l’hôtel me “force” à faire une prière avec lui (I give you help, you give your soul to god, it takes 5 minutes). Il n’y a aucun freespot dans la ville, tout est question de $.
Bref, je fais ce happy fucking new year, et je retourne à Montréal, chez mes canadiens d’amour.